Diagrammes & Schémas
Une exposition avec, entre autre, des diagrammes et schémas d'artistes lettriste et conceptuel.
Vito Acconci, Shusaku Arakawa, Art & Language (Terry Atkinson, Michael Baldwin), Raymond Hains, Isidore Isou, Joseph Kosuth, Dennis Oppenheim, Dominique Rappez, Roland Sabatier
Documents de : René Lavendhomme, Kurt Lewin, Gershon Scholem, Pierre Soury
Schéma pour rendre plus visible la conception
Dans ce schéma, sa première caractéristique, celle de sa commodité, rendre visible la conception isouïenne du spectacle.
Mais ce schéma va a aussi beaucoup plus loin, il donne au regard ce dont il est si souvent privé, la vision synoptique des éléments qui permet de voir le tout de l’ensemble, ici celui du spectacle isouïen en ces trois colonnes, texte, corps et art.
Ce schéma corrige :
La grille de la forme isouïenne est barrée.
Le schéma montre ce qui est appelé «Forme ancienne du théâtre» : ici le nœud dramatique brouille les branches ou éléments du théâtre.
Le schéma qui lui succède change de titre, il est une extension du théâtre, il a nom « forme isouïenne du spectacle.»
Le discrépant ? Il est le « mépris pour tout sujet », mais cette formulation négative accentue la nécessité de « formes positives.» Isidore Isou prend un exemple à propos des acteurs de sa Marche des jongleurs, 1954 pour qui la discrépance était « la folie d’exécuter des gestes sans rapport avec les phrases prononcées » ; la discrépance est cette rupture entre la phrase et le geste. Plus largement, Isou « rêve d’une pièce blanche » : spectacle inexistant, une scène vide, manifestation pendant laquelle les spectateurs assis ne feraient qu’attendre l’apparition d’une œuvre et des acteurs qui ne viendraient jamais.